Des catholiques contre l'hégémonie de Rome

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A plusieurs reprises, mais surtout depuis le XIXe siècle, des catholiques se sont révolté contre la prétention  de Rome de représenter le seul et véritable chrtistianisme.

Parmi celles-ci l'Eglise catholique française, née de l'association de catholiques venus de minuscule groupes ayant rompu avec le Vatican.
Il faut dire que des prélats, et non des moindres, auparavant, tels Bossuet, avaient fait preuve de gallicanisme, mais sans pour cela être persécutés ni même houspillés.  Ils exigeaient  une certaine indépendance "administrative" par rapport au pape. Les autres étaient définis comme ultramontains, toujours prêts à se coucher lorsque le "successeur de Saint Pierre" avait parlé.

D'autres allèrentt plus loin, et se distancèrent doctrinalement,  à l'instar de Mgr Grégoire et  d'anciens prêtres jureurs qui furent, en quelque sorte, les ancètres des "révoltés".  Mais revenons au XIXe qui nous intéresse.

Certains fidèles des descendants de ces prêtres jureurs décidèrent de faire dissidence. Notamment Mgr Chatel, qui avait été consacré par un évêque dissident, Mgr Mauviel, lui-même évêque de l'Eglise des templiers (???), dont on peut douter du sérieux. Du sérieux de cette Eglise et non de Mauviel qui, probablement goba la légende de la survivance de l'Ordre du Temple. Mgr Chatel s'affilia à l'Eglise johannite, groupuscule à la doctrine très libérale, disparue elle-aussi.

François-Ferdinand Chatel naquit le 9 janvier 1795. Il fit de solides études, et fut admis à l'ordination au sein de l'Eglise romaine en 1857.
Supportant mal les prétrentions de Rome à faire peser sa chape de plomb sur la France, après la consécration évoquée ci-avant, il fonde l'Eglise catholique française de concert avec Mgr Poullard qui, lui avait été consacré évêque par  un certain Mgr Primat (sic) ancien évêque jureur. Ce dernier rêvait depuis longtemps de se séparer de Rome. Ensemble ils allaient écrire une page de résistance. Ils écrivirent un ouvrage bien oublié "Moyens de nationaliser le clergé français".

La première église fut ouverte à Paris, rue du Faubourg- Saint-Martin. D'autre paroisses, le plus souvent  minuscules, furent crées à Clichy, Nantes, Montrouge, Foix, Bruxelles, etc. La messe était célébrée en français, et les rites romains respectés à quelques détails prêts.

L'Eglise romaine, outrée de l'outrecuidance de Chatel, fit pression sur le roi Louis-Philippe qui ordonna la dissolution de l'Eglise française laquelle ne  faisait pas le poids face à la première. Des incidents éclatèrent en plusieurs endroits ou des catholiques français se réunissaient irrégulièrement, dans des maisons particulières, voire des granges.
Une campagne qui ne fit pas honneur à Rome fut déclenchée, pour exciter les catholiques romains de France. Certains n'hésitèrent pas à s'attaquer aux "hérétiques", avec l'aide des autorités. On fit donner la troupe contre ces pauvres gens qui finirent, soi t par faire soumission, soit par abandonner toute pratique religieuse.

Plus tard, lors de la proclamation du dogme de l'infaillibilité pontificale (concile Vatican I), des prêtres comme le Père Loyson et l'abbée Houssays qui allait se faire connaître plus tard comme prêtre-guérisseur, d'autres encore, telles les religieuses de Sainte Marthe, de tendance janséniste, firent renaître une Eglise gallicane. Mais ceci est une autre histoire qui sera éventuellement évoquée plus tard.

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Depuis toujours opposés aux  partisans des prêtres jureurs, des catholiques refusèrent le concordat signé entre Pie VII et Napoléon. Ils étaient relativement nombreux en Vendée, Bretagne et dans la région de Lyon.
 Ils considèraient ce concordat comme une trahison envers les prêtres qui avaient, il faut bien le dire, été quelque peu secoués par la République.

Gallicans aussi, comme les catholiques français de Mgr Chatel, il reconnaissaient comme évêques ceux qui avaient  refusé de remettre leur charge entre les mains du pape, à la demande de Napoléon dont Pie VII était, comme on le sait, devenu le copain. Ces prélats indisciplinés étaient l'évêque de Courcy, celui de Rodez et, enfin, celui de Blois.

Comme n'importe quels mortels les évêques finissent par défuncter. Le dernier des trois, Mgr de Thémines (Blois), disparu en 1829, laissant les fidèles de l'Eglise des réfractaires au serment de fidélité à la République, qu'ignorait superbement Napoléon qui, donc, les laissait tranquilles mais sans prélat...  Cette frange du catholicisme, qui s'appelait, et s'appelle toujours la Petite Eglise,  comprenait environ 5.000 fidèles, mais qui, un jour n'eurent plus de prêtres, puisque plus d'évêques pour les ordonner.
Mais cela n'empêcha point les membres de la Petite Eglise de continuer à exister, et ils existent encore aujourd'hui, y compris dans le namurois (très petite communauté). Ils ont à leur tête des anciens, comme certaines Eglises nées de la Réforme, qui baptisent, président au mariages (on sait que le prêtre ne marie pas, mais que ce sacrement les époux se le confèrent), prient lorsque des fidèles sont en danger de mort, ces prièreres remplaçant l'extrême-onction.

Le dimanche les membres de la Petite Egise se réunissent dans des chapelles où les hosties sont depuis longtemps tombées en poussière ou n'existent plus. Ils prient, chantent d'anciens cantiques d'avant le concordat. Des prières et chants du rituel de la messe qui n'est plus célébrée.

Au tout début du XXe siècle des discussions avec l'Eglise vieille catholique de l'union d'Utrecht eurent lieu, pour former une Eglise  reconnue,
mais elles n'aboutirent point.

Sous le pontificat de Pie XII l'Eglise romaine fit un pas vers la Petite Eglise, et un prélat fut désigné pour entreprendre une tentative, qui s'avéra vaine,
d'un retour de celle-ci dans le giron romain, à l'exception de la communauté de Bressuire. Le pape leur désigna un évêque.
 
L'Eglise catholique romaine reconnait que la Petite Eglise n'est pas "hérétique", bien qu'elle se soit rapprochée, sans s'y rattacher, de la mouvance intégristes après le dernier concile.

De tous temps l'Eglise romaine a connu des dissidences emmenées par des hommes et des femmes courageux. Beaucoup subirent les foudre de l'Inquisition, et périrent sur le bucher.
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P
Réflexion : L’esprit de méchanceté a façonné l’image de notre propre monde de façon si pernicieuse que personne n’accepte d’en remettre l’idée en question. L’omniprésence de Satan a finalement rendu le bien imaginaire. On nous le montre au cinéma sous les traits d’une créature effrayante traquée par un super héros qui fait mouche du premier coup. Le monde est sauvé ! Tout est bien qui finit bien. Les spectateurs en ont eu pour leur argent puisqu’ils payaient pour avoir peur.. Ils quittent la salle exorcisés, persuadés qu’ il suffira d’attendre l’arrivée de la cavalerie pour que tout rentre dans l’ordre, comme au cinéma. <br /> <br /> Toute personne croyante, pratiquante, pieuse, se heurte en permanence à l'incompréhension de ses semblables. Il suffit de regarder le comportement des individus pour se rendre compte qu'ils rejettent même la validité des enseignements philosophiques et nient tout ce qu’ils ne voient pas. Ils ne protègent pas la vie et ne pratiquent pas la générosité. Ils mentent effrontément et créent le conflit là où devrait régner la paix. Ils n’éprouvent jamais le moindre contentement ni ne souhaitent le bonheur des autres. De tels êtres aussi ignorants qui appartiennent au mal sont partout dans la société. <br /> <br /> <br /> 2e réflexion –et tant pis pour les égyptologues révisionnistes qui prétendent qu’il n’y avait pas d’esclaves en Egypte. Je leur dit – Mon œil !<br /> A l’époque de Ramsès, il y a environ 3 200 ans, les Egyptiens vénéraient des Dieux qui leur inspiraient la terreur et leur rendaient des cultes secrets exigeant le sacrifice humain. Moïse se dressait contre ces idolâtres, ennemis de l’Eternel, le Dieu de ses pères, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Je doute fort que les Pharaons, ces rois-dieux eux même placés sous la domination des prêtres et des financiers réprimaient ces rites démoniaques devenus des instruments de pouvoir par la terreur. Deux mille divinités à visages multiples, à plusieurs aspects, à forme androgyne, homosexuels, mi hommes mi animal, bisexuels, sodomites, incestueux, monstres à la langue bifide, personnification du mal que les peuples adoraient cependant comme des Dieux bons et généreux, persuadés qu’ils vivaient dans des lieux cachés…. Bref, Satan gouvernait déjà l’ancienne Égypte.<br /> D'autres sources révèlent des cultes censés demeurés secrets comme celui d'Hammon Baal à Carthage où chaque famille devait immolé à la gloire de Baal leur premier enfant. Dans l’Égypte ancienne, le pharaon décréta que soient mis à mort tous les enfants mâles à la naissance. <br /> Finalement, Moïse ne fut pas seulement sauvé des eaux mais plutôt du génocide…! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! <br /> <br /> <br /> Puisse ta santé se rétablir, Jacques !
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J
D'accord avec toi, bien que je sois policier pensionné.<br /> Si j'avais pu, j'aurais fais un autre métier. Quant aux humains imbéciles ils sont la majorité du genre
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P
Criant de vérité. Difficle voire impossible de ne pas être d'accord. Cette idée me renforce dans mes convictions et dans mon combat. La dernière phrase m'interpelle. ET voilà que je pense subitement aux milliers de frères victime de l'intolérance, assassinés, déportés, brûlés vifs, sans oublier les ostracismes de tout genre....Ca me révolte au plus haut point ! Que nous réserve l'avenir ? <br /> <br /> Un copié/collé : Ce qui dirige le monde<br /> "Le monde est dirigé par un million d'hommes mauvais, dix millions d'hommes stupides et cent millions de lâches.<br /> Les hommes du mal sont le pouvoir, les hommes riches, les politiciens et les fanatiques de religion - dont les décisions régissent le monde et le modèlent dans sa course d'avidité et de destruction. Ils ne sont qu'un million, les vrais hommes du mal, dans le monde entier. Les vraiment riches et vraiment puissants, dont les décisions comptent vraiment – ils s’élèvent à un million.<br /> Les hommes stupides, qui s’élèvent à dix millions, sont les soldats et policiers qui appliquent et font respecter les lois des hommes mauvais. Ce sont les armées de longue date de douze pays-clé, et les forces de police de ces douze-ci et de bien d’autres. Au total, ils ne représentent que dix millions avec un pouvoir réel et une conséquence. Ils sont souvent bave, je suis sure, mais sont stupides aussi, parce qu’ils donnent leur vie pour des gouvernements et des causes qui utilisent leur chair et sang comme s’il s’agissait d’une pièce d’échec. Ces gouvernements les trahissent tout le temps, et les laissent tomber ou les abandonnent sur le long terme. Les nations ne négligent pas plus honteusement d’hommes que leurs héros de guerre.<br /> Et les cents millions de lâches, ce sont les bureaucrates et hommes de papier et de stylos qui permettent les lois des hommes mauvais, ceux qui font genre de regarder de l’autre côté. Ils sont à la tête de ce département et sont le secrétariat de ce comité, et le président de cette association. Ils sont directeurs, officiers, maires et personnel de tribunaux. Ils se défendent toujours en disant qu’ils ne font que suivre les ordres, qu’ils ne font que leur travail, et que cela n’a rien de personnel, et que si « eux » ne le font pas, quelqu’un d’autre le fera surement. Ils sont cents millions de lâches qui savent ce qu’il en est, ce qu’il se passe, mais ne disent rien, alors qu’ils signent un papier qui met un homme face à une armée en joue, ou condamne un million d’hommes à la douche fatale ou à la famine.<br /> Cette formule – le un million, le dix millions, le cent millions – est la vérité de toutes politiques. Marx avait tort. Ce n’est pas une question de classes, tu vois, car toutes les classes sont dans les mains de quelque êtres humains. Cette équation est cause d’empire et de rébellion. C’est la formule qui a généré nos civilisations pour les dix milles dernières années. La formule qui a construit les pyramides, celle qui a lancé les Croisades. Cela amène la guerre dans le monde, et c’est cette formule qui a le pouvoir d’imposer la paix. "<br /> Traduction d'un passage de Shantaram, Gregory David Roberts, Chapitre 17, Page 349
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J
D'accord avec toi.
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P
"Beaucoup subirent les foudres de l'Inquisition, et périrent sur le bucher..."et comme disait l'autre ...."Dieu reconnaitra les siens"...le plus grand allié des agnostiques est bien l'Eglise, en ce les Eglises protestantes qui, elles aussi, avaient leurs hérétiques à éliminer ... les unitariens en font partie<br /> <br /> piotr
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