Faudrait savoir !
Si j'en crois beaucoup de mes FF.°. "réguliers" la croyance en Dieu et en l'immortalité de l'âme ne seraient, qu'une simple formalité. Sans plus...
A ceux-là je conseille de lire l'ouvrage "Ces Francs-Maçons qui croient en Dieu", de Jean-Michel Merle et Michel Viot, préface du R.P. Riquet, Quai Voltaire éd.
Page 9 : Le Grand Architecte de l'Univers n'est pas l'expression d'un vague déisme, mais un véritable théisme. C'est le Dieu de la Bible, celui des Juifs comme ds chrétiens, voire des musulmans (...) La maçonnerie traditionnelle s'inspire de l'Evangile plus encore que de la loi de Moïse ou des Noachites. On voit par là que le Grand Architecte de l'Uniers est un Dieu qui parle à l'homme, à Noé, au Patriarche Abraham, à Moïse, aux Prophètes d'Israêl, à Jésus et par eux à l'humanité tout entière. Le Dieu de la révélation judéo-chrétienne est donc bien celui des Francs-Maçons d'hier comme encore duplus grand nombre de ceux d'aujourd'hui sinon de tous. Le R.P. Riquet dixit.
Vous me rétorquerez "mais il s'agit de l'avis d'un prêtre, non maçon !". Vrai. Mais voyons quelques extraits de l'ouvrage lui-même, écrit par deux maçons "réguliers".
P. 14 : sa Règle traditionnelle stipule qu'elle est un Ordre initiatique, connu par sa Révélation contenue dans le Volume de la Sainte Loi (...).
P. 157 : Trop souvent, la Vérité éternelle de la Révélation cède la place à un agnosticisme ambiant interdisant tout progrères spirituel. (...) des Anciens Devoirs de l'Ordre maçonnique qui sont tous fondés sans aucune ambiguité sur une position théiste clairement et hautement affirmée.
P. 161 : Le fait d'être tolérant vis-à-vis d'un Maçon de religion juive ou musulmane, ne signifie pas que l'on doive renoncer à sa propre conviction : l'excellence de la religion chrétienne.
Et enfin, comme apothéose cléricalo-maçonne :
P. 186 : Pour le monde occidental, nous pensons donc résolument que le renouveau chrétien sera essentiellement un renouveau catholique romain.
P. 188 : Le Franc-Maçon est porteur de Lumière, ouvrier de paix, artisan infatigable de tout ce qui unit dans le respect de la singularité des individus. Tu parles, Charles ! En ce qui concerne la maçonnerie "régulière", qui excommunie les FF.°. et SS.°. des obédiences adogmatiques, interdit les inter-visites, refuse de considérer les maçons "irréguliers" comme des frères, on peut douter qu'elle soit "l'artisan infatiguable de toutce qui unit dans le respect de la singularité des individus".
Pour les fines bouches j'ajoute ces quelques lignes, même page : Car là où il n'y a plus Dieu, il n'y a plus l'homme, ainsi que le disait le Père Henri de Lubac dans la conclusion de son livre "Le Drame de l'humanisme athée". Et vlan dans la tronche des "mécréants" ! Ne sont pas des humains dignes de ce nom les FF.°. et SS.°. qui, athées, combattent pour plus de justice, pour que les lépreux de notre société soient considérés comme respectables ?. Un SDF vaut bien un maçon, fut-il "régulier". Il en va de même pour un chômeur, un smicar, un exclu quel qu'il soit. Et ceux qui se penchent, au sein de leur loge, sur la direction que prend notre société ? Et bien non ! Les FF.°. et SS.°. qui soutiennent le combat des associations caritatives ou autres, s'ils ne sont pas croyants, ne sont pas des hommes. Ceux qui cherchent des solutions, des améliorations (ils vont avoiir du boulôt) alors que sont-ils ? Des étrons ?
Dans la conclusion de cet ouvrage consternant les auteurs osent écrire : La clarté de nos principes représente un pôle d'attractions pour les hommes qui cherchent et qui ne peuvent se contenter de discours ambigus (...)
Je rappelle, car je l'avais déjà écrit, qu'un délégué de la Grande Loge Unie d'Angleterre, le Vatican de la "régularité", avait déclaré lors d'un colloque consacré à Goblet d'Alviella, à l'Université Libre de Bruxelles, qu'après qu'un candidat avait affirmé croire en Dieu on ne grattait pas pour savoir ce qu'il entendait par Dieu !
Alors, que pensent mes FF.°. "réguliers". De quel côté penchent-ils ? De celui de ce frère anglais, ou des auteurs de l'ouvrage cité ? Question cruelle ! D'où le titre de cet article : "Faudrait savoir !". Les discours, au sein des obédiences "régulières" ne sont ils pas ambigus ? Oui, nous venons de le voir.
Pour ma part je ne penche ni pour l'hypocrisie anglaise ni pour le manque de fraternité des"Maçons qui croient en Dieu" ! Je suis croyant, mais j'ai fais le choix de la maçonnerie adogmatique, accueillante à ceux qui croient et à ceux qui ne croient pas.
Je n'apprécie guère les donneurs de leçons qui détiennent la Vérité et refusent de travailler maçonniquement avec les FF.°. et SS.°. "irréguliers". Les premiers sont certes majoritaires dans le monde. Mais cela n'est pas fait pour m'impressionner. M'impressionent seulement la tolérance, la tendresse et le doute. Celui ne doute pas reste sur place et ne saurait faire avancer les choses.
Le cocon bien chaud de la maçonnerie "régulière", refusant d'étudier les problèmes de société, est confortable. Que les indifférents à la marche du monde s'y complaisent donc. Et qu'ils y soient heureux...
Chaque organisation humaine a ses intégristes, ses Mgr Lefèbvre. Les auteurs de l'ouvrage en font partie.
A ceux-là je conseille de lire l'ouvrage "Ces Francs-Maçons qui croient en Dieu", de Jean-Michel Merle et Michel Viot, préface du R.P. Riquet, Quai Voltaire éd.
Page 9 : Le Grand Architecte de l'Univers n'est pas l'expression d'un vague déisme, mais un véritable théisme. C'est le Dieu de la Bible, celui des Juifs comme ds chrétiens, voire des musulmans (...) La maçonnerie traditionnelle s'inspire de l'Evangile plus encore que de la loi de Moïse ou des Noachites. On voit par là que le Grand Architecte de l'Uniers est un Dieu qui parle à l'homme, à Noé, au Patriarche Abraham, à Moïse, aux Prophètes d'Israêl, à Jésus et par eux à l'humanité tout entière. Le Dieu de la révélation judéo-chrétienne est donc bien celui des Francs-Maçons d'hier comme encore duplus grand nombre de ceux d'aujourd'hui sinon de tous. Le R.P. Riquet dixit.
Vous me rétorquerez "mais il s'agit de l'avis d'un prêtre, non maçon !". Vrai. Mais voyons quelques extraits de l'ouvrage lui-même, écrit par deux maçons "réguliers".
P. 14 : sa Règle traditionnelle stipule qu'elle est un Ordre initiatique, connu par sa Révélation contenue dans le Volume de la Sainte Loi (...).
P. 157 : Trop souvent, la Vérité éternelle de la Révélation cède la place à un agnosticisme ambiant interdisant tout progrères spirituel. (...) des Anciens Devoirs de l'Ordre maçonnique qui sont tous fondés sans aucune ambiguité sur une position théiste clairement et hautement affirmée.
P. 161 : Le fait d'être tolérant vis-à-vis d'un Maçon de religion juive ou musulmane, ne signifie pas que l'on doive renoncer à sa propre conviction : l'excellence de la religion chrétienne.
Et enfin, comme apothéose cléricalo-maçonne :
P. 186 : Pour le monde occidental, nous pensons donc résolument que le renouveau chrétien sera essentiellement un renouveau catholique romain.
P. 188 : Le Franc-Maçon est porteur de Lumière, ouvrier de paix, artisan infatigable de tout ce qui unit dans le respect de la singularité des individus. Tu parles, Charles ! En ce qui concerne la maçonnerie "régulière", qui excommunie les FF.°. et SS.°. des obédiences adogmatiques, interdit les inter-visites, refuse de considérer les maçons "irréguliers" comme des frères, on peut douter qu'elle soit "l'artisan infatiguable de toutce qui unit dans le respect de la singularité des individus".
Pour les fines bouches j'ajoute ces quelques lignes, même page : Car là où il n'y a plus Dieu, il n'y a plus l'homme, ainsi que le disait le Père Henri de Lubac dans la conclusion de son livre "Le Drame de l'humanisme athée". Et vlan dans la tronche des "mécréants" ! Ne sont pas des humains dignes de ce nom les FF.°. et SS.°. qui, athées, combattent pour plus de justice, pour que les lépreux de notre société soient considérés comme respectables ?. Un SDF vaut bien un maçon, fut-il "régulier". Il en va de même pour un chômeur, un smicar, un exclu quel qu'il soit. Et ceux qui se penchent, au sein de leur loge, sur la direction que prend notre société ? Et bien non ! Les FF.°. et SS.°. qui soutiennent le combat des associations caritatives ou autres, s'ils ne sont pas croyants, ne sont pas des hommes. Ceux qui cherchent des solutions, des améliorations (ils vont avoiir du boulôt) alors que sont-ils ? Des étrons ?
Dans la conclusion de cet ouvrage consternant les auteurs osent écrire : La clarté de nos principes représente un pôle d'attractions pour les hommes qui cherchent et qui ne peuvent se contenter de discours ambigus (...)
Je rappelle, car je l'avais déjà écrit, qu'un délégué de la Grande Loge Unie d'Angleterre, le Vatican de la "régularité", avait déclaré lors d'un colloque consacré à Goblet d'Alviella, à l'Université Libre de Bruxelles, qu'après qu'un candidat avait affirmé croire en Dieu on ne grattait pas pour savoir ce qu'il entendait par Dieu !
Alors, que pensent mes FF.°. "réguliers". De quel côté penchent-ils ? De celui de ce frère anglais, ou des auteurs de l'ouvrage cité ? Question cruelle ! D'où le titre de cet article : "Faudrait savoir !". Les discours, au sein des obédiences "régulières" ne sont ils pas ambigus ? Oui, nous venons de le voir.
Pour ma part je ne penche ni pour l'hypocrisie anglaise ni pour le manque de fraternité des"Maçons qui croient en Dieu" ! Je suis croyant, mais j'ai fais le choix de la maçonnerie adogmatique, accueillante à ceux qui croient et à ceux qui ne croient pas.
Je n'apprécie guère les donneurs de leçons qui détiennent la Vérité et refusent de travailler maçonniquement avec les FF.°. et SS.°. "irréguliers". Les premiers sont certes majoritaires dans le monde. Mais cela n'est pas fait pour m'impressionner. M'impressionent seulement la tolérance, la tendresse et le doute. Celui ne doute pas reste sur place et ne saurait faire avancer les choses.
Le cocon bien chaud de la maçonnerie "régulière", refusant d'étudier les problèmes de société, est confortable. Que les indifférents à la marche du monde s'y complaisent donc. Et qu'ils y soient heureux...
Chaque organisation humaine a ses intégristes, ses Mgr Lefèbvre. Les auteurs de l'ouvrage en font partie.