Ils en avaient ! (enfin...)
Le mouvement des khlystis fut créé au XVIIe siècle . Il s'agissait d'une dissidence de l'Eglise orthodoxe russe, qui en connut quelques unes.
Les leaders khlystis se disaient des incarnations de Jésus. Ils se considéraient comme prêtres, et faisaient de certaines adeptes des prêtresses.
Ils appréciaient également danser jusqu'à tomber par terre, en transes, comme nos pentecôtistes actuels. Toujours comme ces derniers ils recevaient l'effusion du Saint Esprit...
Il vivaient dans des monastères et, bien entendu, respectaient la chasteté.
Ils furent persécutés par le régime tsariste, et la secte s'éteignit...
Mais un serf qui avait choisi la liberté, et s'était castré (!) le "Christ" Bolin et la mère Ivanovna, remirent les couverts dans les premières années du XVIIIe siècle.
Sur ordre du "Christ" Blochin, les adeptes se firent castrer. Le pouvoir en eut connaissance et fit déporter Blochin en Sibérie, lieu de détente des rebelles à l'Eglise officielle et au pouvoir.
Quelques années plus tard un certain Kondrati Selivanov annonça au peuple russe qu'il était le tsar Pierre III, que la tsarine Catherine avait fait assassiner ! Selivanov affirmait qu'il n'en n'était rien, et que lui, en vérité Pierre III, s'était évadé avant d'être mis à mort.
Selivanov fit un grand nombre d'adeptes, ce qui contraria Catherine. Elle ordonna une répression "de Dieu le Père" (sic). Quoi qu'il en soit "Pierre III" décéda en 1832.
Jusqu'en 1917, date de la révolution soviétique, les skoptis vivotèrent en attendant le retour du "Christ" Blochin, qui devait vaincre l'Antichrist. A cete occasion les cloches auraient dû sonner à Moscou pour annoncer la chose au moujiks et autres russes. Mais Blochin resta là où il était...
A l'instar des khlystis, les skoptis pratiquaient la castration chez les hommes et l'ablation du clitoris chez les dames, soit avec des couteaux, des morceaux de verres, des rasoirs, etc...
Parmi leurs croyances il y avait celle que la pomme cueillie par Eve fut divisée en deux et devinrent des... testicules ! Celà ne s'invente pas
Le régime soviétique interdit la pratique de la castration, mais ne s'acharna point outre mesure sur les khlystis, dont certains choisirent de s'exiler en Roumanie où, souvent, ils exerçaient la profession de cocher, et en Sibérie.
Il n'est pas impossible qu'il reste aujourd'hui encore quelques adeptes dans la Russie de Poutine.
Les leaders khlystis se disaient des incarnations de Jésus. Ils se considéraient comme prêtres, et faisaient de certaines adeptes des prêtresses.
Ils appréciaient également danser jusqu'à tomber par terre, en transes, comme nos pentecôtistes actuels. Toujours comme ces derniers ils recevaient l'effusion du Saint Esprit...
Il vivaient dans des monastères et, bien entendu, respectaient la chasteté.
Ils furent persécutés par le régime tsariste, et la secte s'éteignit...
Mais un serf qui avait choisi la liberté, et s'était castré (!) le "Christ" Bolin et la mère Ivanovna, remirent les couverts dans les premières années du XVIIIe siècle.
Sur ordre du "Christ" Blochin, les adeptes se firent castrer. Le pouvoir en eut connaissance et fit déporter Blochin en Sibérie, lieu de détente des rebelles à l'Eglise officielle et au pouvoir.
Quelques années plus tard un certain Kondrati Selivanov annonça au peuple russe qu'il était le tsar Pierre III, que la tsarine Catherine avait fait assassiner ! Selivanov affirmait qu'il n'en n'était rien, et que lui, en vérité Pierre III, s'était évadé avant d'être mis à mort.
Selivanov fit un grand nombre d'adeptes, ce qui contraria Catherine. Elle ordonna une répression "de Dieu le Père" (sic). Quoi qu'il en soit "Pierre III" décéda en 1832.
Jusqu'en 1917, date de la révolution soviétique, les skoptis vivotèrent en attendant le retour du "Christ" Blochin, qui devait vaincre l'Antichrist. A cete occasion les cloches auraient dû sonner à Moscou pour annoncer la chose au moujiks et autres russes. Mais Blochin resta là où il était...
A l'instar des khlystis, les skoptis pratiquaient la castration chez les hommes et l'ablation du clitoris chez les dames, soit avec des couteaux, des morceaux de verres, des rasoirs, etc...
Parmi leurs croyances il y avait celle que la pomme cueillie par Eve fut divisée en deux et devinrent des... testicules ! Celà ne s'invente pas
Le régime soviétique interdit la pratique de la castration, mais ne s'acharna point outre mesure sur les khlystis, dont certains choisirent de s'exiler en Roumanie où, souvent, ils exerçaient la profession de cocher, et en Sibérie.
Il n'est pas impossible qu'il reste aujourd'hui encore quelques adeptes dans la Russie de Poutine.