Un rebelle religieux : John Nelson Darby (1800-1882)
Curieux personnage que John N. Darby...
Au départ l'intéressé était ministre anglican. Cependant, attiré par le mouvement dit "de Réveil", qui remuait l'An gleterre, entre-autres, Darby quitta son ministère et rejoignit un groupe de chrétiens qui rejetaient les ministères et pratiquaient la communion chaque dimanche.
Ces chrétiens fervents se réunissaient dans des maisons privées ou, si le nombre des fidèles était assez conséquent, dans des salles aux mûrs nus. Chacun pouvait s'exprimer au cours du culte. Chaque groupe, ou "assemblée", était dirigé par des "anciens" et non par un pasteur. Les convertis étaient rebaptisés pour autant qu'ils aient atteint l'âge adulte.
Une fois asez nombreux les membres des groupes formèrent les "Assemblées de Frères", qui allaient se répandre en Suisse, où les membrers étaient connus sous le surnom, peu charitable de "mômiers". Il faisaint concurence aux autres mouvements de "Réveil", et étaient dificilement acceptés.
John Darby, qui récusait l'idée de succession apostolique, et ce fut une des raisons pour laquelle il quitta l'Eglise d'Angleterre, considérait que toutes, mais alors toutes, les Eglises avaient apostasié. Il fut considéré comme particulièrement rigide, voire sectaire, par beaucoup de membres des "Asemblées de Frères", dans un premier temps.
Cependant des "Frères", de plus en plus nombreux, formèrent des assemblées qui furent appelées les "Frères de Plymouth", qui, assez vite se scinderont entre "Frères larges", et "Frères étroits ou exclusifs" encore surnommés "darbystes".
Les "Frèrs larges" n'acceptaient pas les condamnations de Darby qui, répétons-le, considérait les autres mouvements chrétiens et les Eglises comme apostates. Seuls étaient chrétiens ceux qui rejetaient celles-ci et rejoignaient les groupes "darbystes", surnom que ses membres récusaient et récusent toujours. Les assemblées "darbystes" sont appelées de nos jours "Assemblées chrétiennes évangélqiues".
Darby enseignait que malgré la trahison des Eglises, "l'Eglise de toujours" continuait d'exister, dirigée par le Saint-Esprit.
Il exigeait des fidèles une adhésion sans faille. A tel point qu'aujourd"hui encore, ne sont acceptés à la Sainte cène que les membres reconnus dignes. Si un frère ou une soeur d'une autre assemblée se présente à la communion, il doit être porteur d'une attestion d'un ancien du groupe auquel il appartient !
Darby s'attela à une traduction de la Bible absolument littérale, et de lecture assez difficile d'ailleurs. Cependant, dans certaines facultés de théologie protestante, des étudiants aiment comparer cette traduction aux autres, considérant qu'elle est plus proche des textes anciens.
Par la suite des dissidences naquirent, les "ravinistes" d'abord, plus rigides, mais qui aujourd'hui se sont rapprochés des autres dénominations évangéliques, et les "tayloristes", "darbystes" intransigeants, qui se sont eux-mêmes divisés. C'est ainsi que de nos jours la dernière des dissidences est particulièrement exclusive : la salle est fermée à 6,30 heures pour le culte, et après que des anciens aient vérifié que les assistants font bien partie de l'Assemblée. Il est interdit aux fidèles de lire la presse, de posséder la radion ou la télévision, et recommandé chaudement de ne pas fréquenter les autres chrétiens, et surtout de ne pas les recevoir chez soi !
Cette dissidence "tayloriste" est considérée comme une secte en France, malgré leurs protestations et celles d'autres groupes chrétiens.
Pour en revenir aux "darbystes", ce qui frappe celui qui pour la première fois assiste à une réunion (ils y sont bien accueillis), c'est le fait que seuls les hommes peuvent prendre la parole, généralement pour des prières assez longues, et que les femmes doivent avoir la tête couverte, comme l'Apôtre Paul le prescrivait : tout femme qui prie ou qui prophétise la tête découverte déshonore sa tête, car c'est la même chose qu'une femme qui serait rasée" ( première épitre aux Corinthiens, cha. 11, vers. 5 ) . Ce qui frappe c'est le fait que, dixit Paul, la femme, pour autant qu'elle ait la tête couverte, peut prophétiser, alors que dans les "Assemblées chrétiennes évangéliques" elles ne peuvent prendre la parole... Généralement les hommes sont séparés des femmes.
Les "darbystes" ne participent pas à des réunions comprenant d'autres chrétiens, mais il n'empêchce qu'ils reçoivent volontierpour le culte du dimanche, les réunions de prière et les études bibliques, des personnes qui ne font pas partie d'une "Assemblée chrétienne évangélique".
On ne connait pas leur nombre exact, qui ne doit pas dépasser trois cents mille adeptes dans le monde. Dans les pays européens, les assemblées semblent connaître une certaine régression. Les jeunes, notamment, sont réticents à ce qui peut être considéré comme de la mysoginie, et surtout par la vie relativement ascétique qu'ils doivent mener. Le "darbysme" n'en n'est pas la cause, mais l'enseignement de Paul, tout simplement !
Notons enfin que les assemblées de "Frères larges" sont en régression elles aussi, dans les pays européens.
Au départ l'intéressé était ministre anglican. Cependant, attiré par le mouvement dit "de Réveil", qui remuait l'An gleterre, entre-autres, Darby quitta son ministère et rejoignit un groupe de chrétiens qui rejetaient les ministères et pratiquaient la communion chaque dimanche.
Ces chrétiens fervents se réunissaient dans des maisons privées ou, si le nombre des fidèles était assez conséquent, dans des salles aux mûrs nus. Chacun pouvait s'exprimer au cours du culte. Chaque groupe, ou "assemblée", était dirigé par des "anciens" et non par un pasteur. Les convertis étaient rebaptisés pour autant qu'ils aient atteint l'âge adulte.
Une fois asez nombreux les membres des groupes formèrent les "Assemblées de Frères", qui allaient se répandre en Suisse, où les membrers étaient connus sous le surnom, peu charitable de "mômiers". Il faisaint concurence aux autres mouvements de "Réveil", et étaient dificilement acceptés.
John Darby, qui récusait l'idée de succession apostolique, et ce fut une des raisons pour laquelle il quitta l'Eglise d'Angleterre, considérait que toutes, mais alors toutes, les Eglises avaient apostasié. Il fut considéré comme particulièrement rigide, voire sectaire, par beaucoup de membres des "Asemblées de Frères", dans un premier temps.
Cependant des "Frères", de plus en plus nombreux, formèrent des assemblées qui furent appelées les "Frères de Plymouth", qui, assez vite se scinderont entre "Frères larges", et "Frères étroits ou exclusifs" encore surnommés "darbystes".
Les "Frèrs larges" n'acceptaient pas les condamnations de Darby qui, répétons-le, considérait les autres mouvements chrétiens et les Eglises comme apostates. Seuls étaient chrétiens ceux qui rejetaient celles-ci et rejoignaient les groupes "darbystes", surnom que ses membres récusaient et récusent toujours. Les assemblées "darbystes" sont appelées de nos jours "Assemblées chrétiennes évangélqiues".
Darby enseignait que malgré la trahison des Eglises, "l'Eglise de toujours" continuait d'exister, dirigée par le Saint-Esprit.
Il exigeait des fidèles une adhésion sans faille. A tel point qu'aujourd"hui encore, ne sont acceptés à la Sainte cène que les membres reconnus dignes. Si un frère ou une soeur d'une autre assemblée se présente à la communion, il doit être porteur d'une attestion d'un ancien du groupe auquel il appartient !
Darby s'attela à une traduction de la Bible absolument littérale, et de lecture assez difficile d'ailleurs. Cependant, dans certaines facultés de théologie protestante, des étudiants aiment comparer cette traduction aux autres, considérant qu'elle est plus proche des textes anciens.
Par la suite des dissidences naquirent, les "ravinistes" d'abord, plus rigides, mais qui aujourd'hui se sont rapprochés des autres dénominations évangéliques, et les "tayloristes", "darbystes" intransigeants, qui se sont eux-mêmes divisés. C'est ainsi que de nos jours la dernière des dissidences est particulièrement exclusive : la salle est fermée à 6,30 heures pour le culte, et après que des anciens aient vérifié que les assistants font bien partie de l'Assemblée. Il est interdit aux fidèles de lire la presse, de posséder la radion ou la télévision, et recommandé chaudement de ne pas fréquenter les autres chrétiens, et surtout de ne pas les recevoir chez soi !
Cette dissidence "tayloriste" est considérée comme une secte en France, malgré leurs protestations et celles d'autres groupes chrétiens.
Pour en revenir aux "darbystes", ce qui frappe celui qui pour la première fois assiste à une réunion (ils y sont bien accueillis), c'est le fait que seuls les hommes peuvent prendre la parole, généralement pour des prières assez longues, et que les femmes doivent avoir la tête couverte, comme l'Apôtre Paul le prescrivait : tout femme qui prie ou qui prophétise la tête découverte déshonore sa tête, car c'est la même chose qu'une femme qui serait rasée" ( première épitre aux Corinthiens, cha. 11, vers. 5 ) . Ce qui frappe c'est le fait que, dixit Paul, la femme, pour autant qu'elle ait la tête couverte, peut prophétiser, alors que dans les "Assemblées chrétiennes évangéliques" elles ne peuvent prendre la parole... Généralement les hommes sont séparés des femmes.
Les "darbystes" ne participent pas à des réunions comprenant d'autres chrétiens, mais il n'empêchce qu'ils reçoivent volontierpour le culte du dimanche, les réunions de prière et les études bibliques, des personnes qui ne font pas partie d'une "Assemblée chrétienne évangélique".
On ne connait pas leur nombre exact, qui ne doit pas dépasser trois cents mille adeptes dans le monde. Dans les pays européens, les assemblées semblent connaître une certaine régression. Les jeunes, notamment, sont réticents à ce qui peut être considéré comme de la mysoginie, et surtout par la vie relativement ascétique qu'ils doivent mener. Le "darbysme" n'en n'est pas la cause, mais l'enseignement de Paul, tout simplement !
Notons enfin que les assemblées de "Frères larges" sont en régression elles aussi, dans les pays européens.