Et si nous parlions de Fraternité ?
Un projet de civilisation qui n'a guère vécu peut avoir laissé plus de traces positives dans une réforme politique ou religieuse, une utopie (laquelle deviendra peut-être la réalité de demain), une oeuvre sans postérité immédiate, peuvent néanmoins cristalliser en elles un projet fraternel.
L'Histoire est finalement une histoire des possibles humains, la quête des dimensions perdues.
Tout projet humain laisse inévitabelement des traces, soyons en assurés.
L'hymne au soleil d'Akhénation est bien plus beau que les victoires de ses prédécesseurs. Sa réforme avortée était un projet dans la recherche, qui est Fraternité, de l'Unité.
Il en a été de même de l'utopie morte peu de temps après avoir vu le jour, du franciscain Joachim de Flore, des révoltes magnifiques des pré-réformateurs Jean Huss, brûlé sur ordre du concile de Constance, ou de l'anabaptiste Thomas Mûnzer, qui ne fut pas sans défaut mais rêvait d'un sort meilleur pour l'homme. Oui, ces révoltes furent plus grandes que l'oeuvre pourtant gigantesque de St Thomas d'Aquin.
Des femmes, songeons à la maçonne Louise Michel, anarchiste militante jusqu'à son dernier jour; des hommes, pensons à Gautama le Bouddha, ont rêvé de Fraternité et, dans le cas de ce dernier, d'Unité totale entre tout ce qui lui semblait avoir une existence séprarée.
L'espérance de Fraternité universelle (de République sociale universelle) est peut être anticipatrice de l'avenir. Mais cette espérance ne peut se déduire de l'expérience, car il y a, à écrit quelqu'un dont, je l'avoue j'ai oublié le nom, je cite donc de mémoire conflit incessant entre l'expérience et l'espérance. L'expérience porte seulement sur le passé et l'aujourdhui.
Les utopies qui ont apporté quelque chose au monde ont souvent vu le jour à des moments tragiques de l'histoire. La Révolution française, la Commune de Paris. L'homme se disait alors qu'il pouvait à nouveau entrevoir l'avenir avec confiance. A chaque fois l'espoir fut déçu et, il ne faut pas craindre de le dire malgré les sarcasmes des indifférents, il le sera tant que l'homme n'aura pas eut le courage de se changer lui-même avant que de se lancer dans de grandes et belles Révolutions (il y en eut).
Bertold Brecht disait Il faudra changer le monde. Ensuite il faudra changer le monde changé !
Alors il nous reste la désespérance ? Que neni ! Celui qui se laisse envahir par le doute quant à l'avenir de l'Humanité, se suicide quotidiennement.
Sur les ruines de nos espoirs déçus, et il y en aura encore beaucoup, il nous appartient de continuer à tenter de bâtir.
Il faut se battre plus que jamais contre cette tendance qui est naturelle à l'homme : l'indifférence. Pour ce faire il faut se libérer de soi-même, rejeter l'obcession du "moi". Mais attention ! ne nous laissons pas séduire par l'ascétisme du chartreux, de la carmélite ou du bikku ! Il n'est pas fait pour les francs-maçons. Et oui ! C'est des maçons qu'il s'agit. Cela étant cet ascétisme est fécond pour le mystique.
Comme le sculpteur travaillant à l'érection d'un cathédrale, faisait sauter éclat de pierre après éclat de pierre pour que naisse la statue offerte à Dieu et aux yeux émerveillés de l'homme, nous pouvons ajouter, jour après jour, de la Beauté à notre vie que nous sculptons pour l'offrir à l'Humanité..
Le devoir d'affection que nous devons à tout être vivant - la Sagesse - la joie libératrice - la Fraternité agissante - l'activité "aimante" - changeront le monde. Mais sans un minimum de Sagesse acquise par le travail en loge, le franc-maçon pourra-t-il atteindre le sentiment d'Unité avec le Tout ? Non, bien sûr.
Le sort distribue aux humains un lot de misères et de profits. Toutefois il dépend de l'homme - selon qu'il ouvre son coeur à la sagesse ou s'en détourne - soit d'aggraver, soit de rendre plus légère sa part de destin. Homère.
Lors des efforts que nous faisons pour avancer, combien est précieuse la main d'un Soeur ou d'un Frère qui se pose sur notre épaule ! "Courage, comme toi j'ai peiné à la tâche !".
Faisons donc en sorte que la Fraternité ne soit pas chose rare, même si elle est plus précieuse que la pierre de la plus belle eau. Mais n'attendons pas que l'autre commence, sinon nous sommes déja mort...
L'Histoire est finalement une histoire des possibles humains, la quête des dimensions perdues.
Tout projet humain laisse inévitabelement des traces, soyons en assurés.
L'hymne au soleil d'Akhénation est bien plus beau que les victoires de ses prédécesseurs. Sa réforme avortée était un projet dans la recherche, qui est Fraternité, de l'Unité.
Il en a été de même de l'utopie morte peu de temps après avoir vu le jour, du franciscain Joachim de Flore, des révoltes magnifiques des pré-réformateurs Jean Huss, brûlé sur ordre du concile de Constance, ou de l'anabaptiste Thomas Mûnzer, qui ne fut pas sans défaut mais rêvait d'un sort meilleur pour l'homme. Oui, ces révoltes furent plus grandes que l'oeuvre pourtant gigantesque de St Thomas d'Aquin.
Des femmes, songeons à la maçonne Louise Michel, anarchiste militante jusqu'à son dernier jour; des hommes, pensons à Gautama le Bouddha, ont rêvé de Fraternité et, dans le cas de ce dernier, d'Unité totale entre tout ce qui lui semblait avoir une existence séprarée.
L'espérance de Fraternité universelle (de République sociale universelle) est peut être anticipatrice de l'avenir. Mais cette espérance ne peut se déduire de l'expérience, car il y a, à écrit quelqu'un dont, je l'avoue j'ai oublié le nom, je cite donc de mémoire conflit incessant entre l'expérience et l'espérance. L'expérience porte seulement sur le passé et l'aujourdhui.
Les utopies qui ont apporté quelque chose au monde ont souvent vu le jour à des moments tragiques de l'histoire. La Révolution française, la Commune de Paris. L'homme se disait alors qu'il pouvait à nouveau entrevoir l'avenir avec confiance. A chaque fois l'espoir fut déçu et, il ne faut pas craindre de le dire malgré les sarcasmes des indifférents, il le sera tant que l'homme n'aura pas eut le courage de se changer lui-même avant que de se lancer dans de grandes et belles Révolutions (il y en eut).
Bertold Brecht disait Il faudra changer le monde. Ensuite il faudra changer le monde changé !
Alors il nous reste la désespérance ? Que neni ! Celui qui se laisse envahir par le doute quant à l'avenir de l'Humanité, se suicide quotidiennement.
Sur les ruines de nos espoirs déçus, et il y en aura encore beaucoup, il nous appartient de continuer à tenter de bâtir.
Il faut se battre plus que jamais contre cette tendance qui est naturelle à l'homme : l'indifférence. Pour ce faire il faut se libérer de soi-même, rejeter l'obcession du "moi". Mais attention ! ne nous laissons pas séduire par l'ascétisme du chartreux, de la carmélite ou du bikku ! Il n'est pas fait pour les francs-maçons. Et oui ! C'est des maçons qu'il s'agit. Cela étant cet ascétisme est fécond pour le mystique.
Comme le sculpteur travaillant à l'érection d'un cathédrale, faisait sauter éclat de pierre après éclat de pierre pour que naisse la statue offerte à Dieu et aux yeux émerveillés de l'homme, nous pouvons ajouter, jour après jour, de la Beauté à notre vie que nous sculptons pour l'offrir à l'Humanité..
Le devoir d'affection que nous devons à tout être vivant - la Sagesse - la joie libératrice - la Fraternité agissante - l'activité "aimante" - changeront le monde. Mais sans un minimum de Sagesse acquise par le travail en loge, le franc-maçon pourra-t-il atteindre le sentiment d'Unité avec le Tout ? Non, bien sûr.
Le sort distribue aux humains un lot de misères et de profits. Toutefois il dépend de l'homme - selon qu'il ouvre son coeur à la sagesse ou s'en détourne - soit d'aggraver, soit de rendre plus légère sa part de destin. Homère.
Lors des efforts que nous faisons pour avancer, combien est précieuse la main d'un Soeur ou d'un Frère qui se pose sur notre épaule ! "Courage, comme toi j'ai peiné à la tâche !".
Faisons donc en sorte que la Fraternité ne soit pas chose rare, même si elle est plus précieuse que la pierre de la plus belle eau. Mais n'attendons pas que l'autre commence, sinon nous sommes déja mort...